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UltraMoule, le retour

par | Mar 11, 2022 | Artiste, Nouvelle collaboration

ULTRAMOULE

LE RETOUR

20 Mai 2022

Daaganda Records (une division de Jarring Effects / Atypeek Music)

UltraMoule, triade lyonnaise décalée à la frontière de plusieurs esthétiques se revendiquant du punk à chattes et du gangsista rap. UltraMoule c’est un violon électrique qui sature de bons riffs, un violoncelle électrique qui te fait trembler les genoux, une boite à rythme qui te met le feu, des textes provocants et revendicatifs criés, rappés, chantés. UltraMoule c’est un peu un mélange de Die Antwoord, Stupeflip, Sexy Sushi et Philippe Katerine et à la fois rien de tout ça.

© Anne-Laure Etienne

UltraMoule sort enfin l’album que l’on attendait plus, son tout premier : Le Retour !
Cet album c’est le tout début, c’est presque déjà la fin, c’est des retours de bâtons, des retournements de situation, des détournements mais pas des contrefaçons, c’est un retour vers le futur : ni trop old school ni trop futuriste, c’est là où tu les attends et parfois là où tu ne les attends pas du tout. Avec UltraMoule les esthétiques s’entrechoquent pour en faire leur pâte singulière et leurs influences sont multiples : littéraires, musicales, pop culture, underground ou encore empruntées au militantisme. Les cordes sur certains morceaux crépitent, frottent, s’envolent, sortent souvent de l’espace passant de morceaux très bruts à des arrangements plus léchés. Les voix c’est des cris, du flow, le tout toujours un peu chanté. La boite à rythme Electribe de teuffeur des premiers jours à laissé la place à l’Analog Rytm de chez Elektron, pour un travail plus fin mais toujours analogique restant dans une veine toujours aussi brutale. Le Retour c’est 8 titres dont 3 déjà sortis sous forme de clips, dans cet opus le trio n’a pas fini de s’en prendre à pas mal de sujets à coup de punchlines bisounouresques – mais pas que !

L’entrée en matière c’est Hardcore Softcœur, dans lequel l’univers de Star Wars est détourné pour tourner le patriarcat en dérision. Ainsi l’Empereur Palpatine devient l’Empereur Palpmapine, symbole du patriarcat ou encore C3-PO se transforme en «ces trois pélos», des alliés de la cause. C’est aussi et surtout un appel au ralliement, à la force du collectif et des luttes intersectionnelles.

S’en suit leur premier tube Bouge ton Boule, remixé et remasterisé pour l’album mais qui garde néanmoins sa saveur appréciée par les premiers fans. LMPT ça pourrait presque être un hommage scatholique à la manif pour tous, ou encore un feat entre Saïan Supa Crew, les Béruriers Noirs et des chanteuses bulgares.

Mangeons le Chat c’est une instru boom-bap aux cordes samplées qui parle de la sixième extinction, d’exploitation animale, d’un futur cauchemardesque peut-être pas si loin de la réalité. Lèche moi la Verge est un morceau totalement inspiré de l’electroclash à la Peaches, c’est aussi un détournement du langage pornographique pour venir parler de la beauté des corps non formaté. Notre Brochet pourrait être la nouvelle histoire du prince des mots tordus accompagnée par l’acidité d’une instru de teuffeur, ça pourrait être la paroles libérée d’un président sous drogue ou sérum de vérité. Guerrilla Girls, c’est un hommage à tous les mouvements féministes qui font avancer les choses.

Enfin pour clôturer l’album, le morceau 1-2-3 Soleil vient mettre en lumière une toute autre énergie du trio Ultramoule. Morceau volontairement hybride entre rock orchestral et hip-hop ardent au cas où on aurait voulu les enfermer trop vite, orchestration et arrangement chiadés pour parler de dépression et de santé mentale sans jamais la nommer.

Sous la forme vinyle si tu ne retires pas le diamant trop tôt, tu auras l’immense honneur d’entendre, apparaissant à l’aide d’un subtil fade in, la fin diaboliquement insupportable de Bouge ton Boule pour ton plus grand bonheur. Cet album sera défendu avec ardeur par le trio sur scène à partir du printemps 2022.

Harmoniques dissonantes, basse vrombissante, cris et double-pédale : cet inédit produit par Chris W Ryan (NewDad, Just Mustard, Enola Gay) porte au grand jour les influences les plus lourdes et les atmosphères les plus sombres de Witch Fever.

Nous voulions vraiment avoir un son plus puissant. affirme d’ailleurs Alex Thompson (basse). 

Une agressivité qui se retrouve également dans les paroles, dans lesquelles Amy Walpole s’inspire de nouveau des expériences traumatisantes qu’elle a vécues en grandissant au sein de l’Église charismatique.

“Dead to Me !” libère la colère d’avoir grandi avec la pression d’être toutes les choses que les filles sont censées être – douces, mignonnes et conformes – tout en étant déçue par les institutions qui ont manqué à leur devoir de diligence. Un texte impitoyable et direct, laissant peu de place à la lecture. “Je dis simplement que tous les anciens de l’église qui m’ont laissé tomber sont morts à mes yeux !” (Amy Walpole, chant)

Cette chanson est également un doigt d’honneur bien tendu à quiconque le mérite. “Lorsque nous jouons ce titre live, il y a un tas d’autres personnes auxquelles je pense et qui sont mortes pour moi. N’importe qui peut l’écouter et se dire « ouais, j’emmerde cette personne ». C’est comme une forme de libération.” (Alex Thompson, basse)

Quelques échos de la presse anglaise :

les riffs titanesques du rock classique et la gouaille du punk ” – The Guardian

C’est quelque chose qui pourrait brûler les pelouses et les bâtiments, c’est Witch Fever !” – Steve Lamacq, BBC Radio 6 Music

un doom-punk vital et inclusif pour un monde en proie au chaos ” – NME: 4*

Il est clair que le voyage de Witch Fever ne fait que commencer, et c’est un tremplin pour tracer une voie fulgurante, briser ce système patriarcal obstiné, et continuer à vivre délicieusement.” – Kerrang!: 5/5 

Line-up :
Amy Walpole (Chant)
Alex Thompson (Basse et backing vocals)
Alisha Yarwood (Guitare)
Annabelle Joyce (Batterie)

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